Sur les rives du Bosphore, l’âme d’Istanbul

Les premières grandes civilisations doivent leur existence à l’eau et certaines grandes métropoles sont nées sur les rives des plus célèbres fleuves ou des plus pittoresques détroits.

Elles sont devenues au fil des siècles le berceau culturel et économique qui ont consacré leur notoriété. De Londres sur la Tamise, de Paris sur la Seine, de Bénarès sur le Gange, de Vienne ou Budapest sur le Danube, Istanbul quant à elle s’étire langoureusement sur les deux rives du Bosphore et complète assurément cet inventaire tant géographique qu’historique mais surtout culturel.

Que ce soit pour les Byzantins, les Constantinopolitains ou aujourd’hui les Istanbuliotes, le Bosphore n’a jamais été un simple détroit animé par des courants contraires provoqués par deux forces antagonistes, la Mer Noire et la Mer de Marmara.

Plutôt que de se demander comment atteindre le Bosphore, l’Istanbuliote réfléchit avant tout à la manière de l’aborder et de le découvrir.

Le Bosphore est incontestablement LE Lien culturel entre deux rives, fait d’une multitude de bourgs, de quartiers qui s’égrainent sur ses 32 kilomètres, chacun plus indépendant que le précédent, plus chauvin que le prochain et, par conséquent, unique.

Faire une croisière sur le Bosphore, pour lequel d’innombrables poèmes ont été écrits et de mélodies chantées, est une raison incontournable pour se rendre à Istanbul.

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